mercredi 11 août 2010

Episode 7: Début de la production



C'est fait le premier jour de tournage est dans la boite... enfin digitalisé plus exactement.

Plus que trois semaines (moins 24 heures) de nuits blanches en perspective.

samedi 31 juillet 2010

Wife #1 and Therapist #7

Ari Gold n'est certes pas le meilleur de tous le temps. Mais il n'en est pas loin...



Extrait de la saison 3 épisode 15

lundi 26 juillet 2010

Distribution de films africains



Un petit article intéressant sur Variety.com à propos de la distribution (ou plutôt son absence) de films africains. Pour les bilingues uniquement. Bilingues anglais-français je précise.

Parler japonais ou allemand ne vous sera d'aucune utilité.
Pour lire cet article je veux dire.
Sinon cela vous sera utile dans la vie.
Si vous allez en Allemagne, par exemple.
Ou au Japon.
Ou que vous êtes traducteur.

Variety.com est un site "paywall" avec 5 pages gratuites par mois, pour l'info.

samedi 17 juillet 2010

Petit rappel des évènements à venir



Début de tournage: moins d'une semaine

Nouveau site web "tout beau, tout propre"  + refonte du blog: 6 semaines

Sortie du film: Décembre 2010

Sortie DVD: Fevrier 2011

jeudi 8 juillet 2010

Episode 6: Former l'équipe



Je sais que j'ai été un peu absent ces derniers temps, mais j'ai un mot d'excuse de mes parents.

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Yaoundé, Cameroun - 7 Juillet 2010 - H7 Films a finalisé le casting de son prochain film, Sexuellement Amical.

Tatiana Matip (Confidences de Cyrille Masso, 2005) et Jacques Ekwa interprèteront les deux rôles principaux de cette comédie dans laquelle deux amis célibataires décident de passer la St Valentin ensemble et voient la suite de leur soirée prendre une tournure imprévue.

Le tournage du film écrit et réalisé par Henri Melingui commencera à la fin du mois de juillet dans la capitale camerounaise.

La sortie simultanée en salles et en ligne de Sexuellement Amical est prévue pour le mois de Décembre 2010.

À propos de H7 Films :
Créée par Henri Melingui en Janvier 2010, H7 Films est une société de production qui distribuera elle-même ses films dans les salles africaines mais aussi en ligne (streaming et téléchargement) sans restrictions territoriales par l’intermédiaire de son futur site internet.

Henri Melingui est également le rédacteur du blog cinéma Quartier Boz’art. (http://henrimel.blogspot.com/)

mercredi 7 juillet 2010

"A yellow F***ing sticky something"

Ari Gold n'est pas content qu'on ne lui ait pas dit que James Cameron réaliserait Aquaman.



Extrait d'Entourage Saison 2

lundi 5 juillet 2010

La vie après James Bond

Une jolie petite photo qui montre bien que même lorsqu'on s'appelle Sean Connery, la vie après James Bond est difficile. Très difficile.



Extrait du film Zardoz (1974).

jeudi 1 juillet 2010

Le All-Star Game des films d'actions

Vous pouvez chercher, personne ne manque à l'appel dans The Expendables.

lundi 28 juin 2010

DVD de la semaine: Les Yeux dans les Bleus



On est en pleine Coupe du Monde, alors forcément parler des Yeux dans les Bleus s'impose. Un excellent documentaire relatant de l'intérieur le parcours de l'équipe de France lors du mondial en 1998. À voir et revoir même pour quelqu'un qui aurait préféré voir le Brésil gagner. Ou plutôt la France perdre. Enfin bref.

Les fameux 21+Dugarry. Zidane qui est beau "mais faut pas qu'il parle". Et encore une fois... "muscle ton jeu, Robert!".


lundi 21 juin 2010

Fete de la Musique

c'est le 21 juin, alors un peu de musique pour passer le temps...



vendredi 18 juin 2010

DVD de la semaine: Charlie Wilson's War



Un membre du Congrès qui sniffe de la cocaïne, fréquente des stripteaseuses, n'emploie que des jeunes femmes à son bureau, ne dit jamais non à l'alcool, trouve toujours le mot pour rire ou sourire (merci Aaron Sorkin, le scénariste) et qui en même temps aide à faire chuter l'URSS en Afghanistan...

Sérieusement, vous avez besoin de quoi d'autre pour regarder Charlie Wilson's War(La Guerre selon Charlie Wilson)?

lundi 14 juin 2010

L'année prochaine commence demain..

L'année prochaine commence demain pour des raisons de dates qui m'échappent...

samedi 12 juin 2010

DVD de la semaine: Up In The Air



Pour ceux qui me connaissent, cela ne leur apparaîtra pas comme une surprise que j'adore un film consacré à un personnage qui n e cache pas son désir de ne jamais fonder une famille, dont la profession est d'aller d'entreprises en entreprises pour annoncer à des employés qu'ils sont renvoyés et apprécie le fait qu'il n'a qu'à passer une quarantaine de jours "misérables" à son domicile et le reste entre avions et aéroports.

Plus sérieusement Up In The Air est bien l'exemple d'un film qui vous fera sourire et un peu réfléchir tout du long et laissera beaucoup d'entre vous surpris d'avoir passé une heure et demie très agréable en dépit d'un sujet d'origine plus que morose.

Au fait, les filles, je vous ai dit qu'il y a George Clooney aussi?

2009. Réalisé par Jason Reitman. Avec George Clooney et Vera Farmiga.



lundi 7 juin 2010

Petit article sur Nollywood



Un petit article sympa de l'AFP sur Nollywood (industrie du cinéma) et le néant cinématographique qui engloutit le reste de l'Afrique.

vendredi 4 juin 2010

The SelfHelpless Movie - la suite



Vous ne vous en souvenez peut-être pas, mais il y a quelques mois de cela, j'avais posté un article à propos de The Self Helpless movie. Ce film a été réalisé par une petite équipe de quelques amis de l'Est des USA qui a décidé de tourner un petit film indépendant et de le rendre disponible gratuitement sur Bit Torrent.

Je dois avouer que malgré sa disponibilité gratuite, la bande annonce ne m'avait pas donner envie d'investir une heure et demie de ma vie dans The SelfHelpless. Mais si les distributeurs d'Alice au Pays des Merveilles ou Iron Man comptaient sur moi pour gagner leur vie, ils seraient au chômage alors...

Un mois après la sortie du film, les producteurs annoncent fièrement sur leur blog que SelfHelpless a été téléchargé 60 000 fois. Ils proposent maintenant à tout ceux qui ont vu le film gratuitement de contribuer financièrement en achetant DVD, cendriers, T-shirts, etc...

Une stratégie pas si bête que ça qui pourrait s'avérer payante étant donné le le budget relativement faible. Sauf que 60 000 téléchargements gratuits sur Bit Torrent ne signifie pas automatiquement que le film a été vu par 60 000 internautes (on a tendance a prendre plus que ce qu'on utilise lorsqu'un produit est gratuit), et encore moins que ceux ayant vu le film en entier l'ont assez apprécié pour contribuer financièrement après l'avoir vu.

Légèrement plus troublant selon moi est l'obstination des producteurs à montrer qu'ils ne recherchent pas a rentabiliser leur investissement ni à se faire engager par Hollywood sur la base de ce film. À moins évidemment que ce ne soit qu'une façade, bien que je les pense sincères dans leur démarche.

Parce qu'au-delà de la simple cupidité propre aux humains, si leur film est si bon que ça mais qu'ils se fichent d'accumuler les dettes ou de récupérer leur investissement, comment faire pour tourner le film suivant?

Demandez aux grecs, on finit toujours pas rembourser ses dettes...

mardi 1 juin 2010

Canal+ Afrique



Des annonces encourageantes en marge du Festival Écrans Noirs à Yaoundé (Cameroun) venant de Canal+. Reste maintenant à savoir si ces projets verront effectivement le jour...

vendredi 28 mai 2010

DVD de la semaine: Pulp Fiction



Je pourrais écrire des pages et des pages sur le film de cette semaine, mais je vais me contenter encore une fois de dire que Pulp fiction est facilement dans le top 5 de mes film préférés.

À 2h30, le film aurait pu facilement être plus court de 20 à 30 minutes. Et en ce qui concerne l'originalité, Tarantino est au cinéma ce que Kanye West est au hip-hop: quelqu'un qui recycle des œuvres méconnues (parfois connues) et le fait redécouvrir au grand public.

Mais malgré tout ça, il est quand même cool ce film. Non?



dimanche 23 mai 2010

Avenir cinéma tunisien



Une interview du producteur tunisien Lofti Layouni sur la production cinematographique et l'état de l'industrie en Tunisie.

mardi 18 mai 2010

Nous allons tous mourir!!!

Woody Allen enfant dans Annie Hall. 1997.

vendredi 14 mai 2010

DVD de la semaine: Looking for Eric



Eric Bishop est postier à Manchester, et le moins que l'on puisse dire est qu'il traverse une mauvaise passe.

Sa relation avec ses deux fils se détériore de jour en jour, sa fille le tiens toujours responsable de la rupture entre lui son ex-femme. En plus de tout cela, il doit faire avec la météo grisâtre de Manchester. Bref, sa vie est loin d'être drole.


Un soir, alors qu'Eric s'adresse au poster d'Eric Cantona, le célèbre numero 7 de Manchester United, celui-ci lui apparait plus vrai que nature et décide de l'aider à reprendre sa vie en main.

Au fait, pour ce qui ne savent pas qui est Éric Cantona, honte à vous et petite séance de rattrapage.





lundi 10 mai 2010

Interlude musical: Camille

Camille tout simplement...en live. "La demeure d'un ciel"

dimanche 9 mai 2010

Coupe du Monde J-33

Extrait d'un documentaire sur les Lions Indomptables du Cameroun lors de la Coupe du Monde 1990.

Cliquez sur la video pour la voir en grand sur Youtube.

lundi 3 mai 2010

Episode 5: Début de la préproduction



Vous avez pu constater que mes articles se font rares ces derniers temps, mais c'est pour de bonnes raisons, rassurez-vous.

C'est tout simplement parce que le projet "Entre Amis" est enfin entré en préproduction. Une autre bonne nouvelle est que j'ai enfin trouvé un titre bien meilleur que "Entre Amis" (pas très difficile me direz-vous). Je vous révélerai le titre plus tard quand les premier poster sera prêt.

La préproduction, c'est pas très drole parce que ça veut dire:
  1. Commencer à assembler le casting du film 
  2. Préparer le calendrier de tournage
  3. Storyboarding/Costumes/Décors
  4. Réecriture du scénario
Tout cela combiné à la préparation du site Internet.

Si tout va bien, le tournage commencera en Juillet et le site web sera prêt début Aout.

Bref, beaucoup de boulot en perspective, et toujours des trucs sympa sur le blog en attendant.

jeudi 29 avril 2010

Sexy Sneakers

Lebron James et Nicole Scherzinger dans une publicité Nike.

lundi 26 avril 2010

Interlude musical

"Hero" tiré de la bande originale de 500 days of Summer.

samedi 24 avril 2010

DVD de la semaine: Goldfinger



Pas besoin de vous faire un résumé, on sait tous comment James Bond fonctionne.

Le monde est en danger. Il sauve le monde. Et il passe du bon temps avec la gente féminine en passant.

Parfois il n'y a que la séquence d'introduction qui mérite notre attention.
Parfois c'est le film entier.

Avec Goldfinger, c'est la deuxième option qui l'emporte.



jeudi 22 avril 2010

Pratiquez-vous la double moustache ?

Edouard Baer et le Centre de Visionnage à Cannes...

lundi 19 avril 2010

Interview J-P Bekolo

Pas d'article de ma part aujourd'hui -surmenage, quand tu nous tiens- mais une brève (mais intéressante) interview de Jean-Pierre Bekolo (Quartier Mozart) qui parle notamment de son projet consacré à Samuel Eto'o...



vendredi 16 avril 2010

DVD de la semaine: Moon



Moon fait partie de ces films dont la lecture du script quelques mois avant sa sortie n'a fait que booster mon intérêt pour celui-ci, plutôt que l'inverse.

Sam Bell (Sam Rockwell) se rapproche de la fin de sa mission solitaire de 3 ans sur la station lunaire de Sarang, où il extrait de l'hélium 3, une source d'énergie renouvelable qui a remplacé le pétrole.

Seulement au fil des jours, Sam se met à voir et à entendre des choses plus étranges les unes que les autres. Pensant initialement que c'est sa longue période d'isolement qui lui joue des tours, Sam finit par se retrouver nez-à nez avec son "clone". Hallucination? Réalité? Manipulation?

Il faudra le voir pour le croire.

La bande annonce en VF est disponible sur Allociné mais je préfére personnellement la VO.

lundi 12 avril 2010

Comment être Américain - partie 2: les stars



Quand vous décidez que vous voulez travailler dans le cinéma, vous vous devez de jeter un coup d’œil aux chiffres du box office chaque weekend. Cela peut paraître fastidieux comme ça, mais c’est très intéressant de comparer les performances de différents films selon leur genre, leur budget, etc…

Ce qui est encore plus intéressant c’est de parcourir les sites spécialisés et lire les commentaires en bas des articles, avec des gens qui vous expliquent la bonne ou mauvaise performance d’un film par le fait qu’un acteur est une vraie star ou pas, est sous-estimé ou surestimé, n’a aucun talent ou en a énormément, a toujours attiré les foules ou ne l’a jamais fait. Bien entendu, tout cela est fait en toute grossièreté, avec échanges de noms d'oiseaux qui n'en rendent la lecture que plus intéressante.

Étant donné qu’on essaie tous de devenir américains, je vais donc vous parler des ces stars de ciné, justement. Parce que s’il y a bien une chose que les américains ont de plus que les autres, c’est l’aura de ces acteurs d’Hollywood qui affole tout le monde sur leur passage, avec pour exemple les émissions TV dans lesquelles ils sont invités à l’étranger avec un public toujours en délire.

En foot ou en basket, vous sortez du lot parce que vous plus talentueux que les autres. Messi, Ronaldo, Kobe Bryant, Lebron James, j'en passe. Vous marquez beaucoup de buts ou alors vous marquez beaucoup de paniers. C’est simple, c’est objectif. Mais c’est loin d’être la même chose pour nos amis acteurs.

Will Smith –bien qu’il ne soit pas particulièrement mauvais- n’est pas meilleur que les autres, loin de là. Angelina Jolie, non plus. Si je commence à parler de Jennifer Aniston, Cameron Diaz, Jessica Alba, Robert Pattinson, Ashton Kutcher, et plein d’autres dont le talent est savamment caché, j’en serai encore là dans 3 jours. Bref, contrairement à Kobe ou Lebron, quand vous mettez une star dans un mauvais film, ça reste un mauvais un mauvais film (Will Smith dans Seven Pounds ou Hancock). Vous la mettez dans un bon film, ça reste un bon film sans plus. En gros, une star, ça coute cher, mais ça ne fait pas vraiment une si grande différence que ça en terme de qualité.

Comment est ce qu’on devient une star à Hollywood si le talent n’explique pas tout ? Et surtout à quoi ça sert d’en avoir une dans un film?

Un(e) acteur/actrice ne devient pas nécessairement célèbre en attirant l’attention du public avec son talent. Il ou elle le fait avec son physique (Jessica Alba, Jessica Biel, Angelina Jolie), sa personnalité (qui n’a pas envie d’être pote avec Will Smith ou George Clooney), les personnes avec qui il/elle sort (Jennifer Aniston), les boites de nuit qu’il/elle fréquente, parfois même simplement les vêtements qu’il/elle porte. Il/elle est considéré comme une star à cause de l'attention que lui les magazines alors que son travail en soi n’a pas forcément marqué les esprits.

L'utilité? C’est simple. Un acteur célèbre, c’est « l’ami de tout le monde ». Quand il est dans un film qui sort bientôt, cela attire notre curiosité, peu importe le film en question, un peu comme si un membre de notre famille ou un collègue de travail vous disait qu’il allait être dans le journal le lendemain matin. Lorsqu’on voit une bande annonce, ou une affiche dans la rue, ce visage familier nous fait inconsciemment penser qu’on passera un meilleur moment en regardant ce film plutôt qu’un autre.

Les studios on besoin de ça. D'un outil marketing. Ils ont besoin de personnalités qui attirent l’attention sur elles et non sur la qualité (souvent médiocre) de leurs films. Pourtant ce serait simple de ne pas avoir à dépenser des millions de dollars pour payer des acteurs (parfois) surcotés. Il suffit d’avoir de bonnes histoires qui intéressent le public au-delà des personnes qui sont à l’écran.

Mais en même temps c’est tellement plus facile de produire « Valentine’s Day » et d’aller jouer au golf pendant que les spectateurs ne se rendent compte qu’après coup qu’ils se sont fait avoir - pour ceux qui s'en rendent compte.

Parce qu’un bon scénario, ça fait toute la différence peut-être, mais mine de rien, c’est compliqué à trouver, quand même…

Vous savez à quoi ça ressemble vous? Si vous savez, pas besoin de prendre le premier avion pour LA. Personne ne les achète ici.

vendredi 9 avril 2010

DVD de la semaine: Bal Poussière



La semaine dernière était consacrée à un film camerounais, Quartier Mozart. Cette fois-ci, vous aurez droit à un film ivoirien, Bal Poussière.

Cette comédie a beau être plus âgée que moi (produite en 1988), elle n'en reste pas moins efficace à chaque visionnage.

Le film suit Demi-Dieu - qui est surnommé ainsi car il est le seul maître de son village après Dieu lui-même - alors que celui-ci décide de prendre une sixième. Je pense que vous avez déjà compris que la suite des évènements ne manque pas de piments.

Quelques extraits en cadeau...



jeudi 8 avril 2010

Just Wright- bande annonce

La bande annonce (en VO) est relativement banale. Sauf que... Il y a DWAYNE WADE!!! Et Dwight Howard!!!

Pour les fans de basket uniquement. Quoique certaines femmes les trouvent mignons. Enfin, les gouts et les couleurs...

lundi 5 avril 2010

Episode 4: Planifier le déménagement



J’avais prévu d’écrire la suite de mon premier article sensé vous aider à tous devenir des américains, mais j’ai été malheureusement victime d’un emploi du temps surchargé et n’ai pas eu le temps de plancher dessus.

Ce que j’ai eu à faire par contre c’est commencer à travailler sur la conception du futur site Internet de la maison de production. J’ai donc passé toute la semaine à naviguer le web de pages en pages à la recherche d’éléments que je voudrais incorporer à l’interface de ce qui deviendra votre adresse favorite. Une chose qui a fini par vite m’insupporter ce sont les animations Flash, supposées être « super cool », qui mettent un temps fou à s’afficher –même avec un connexion rapide - et qui n’ajoutent en fait pas tant que ça à l’esthétique de la page.

Pas de ça pour moi, donc. À la place,quand tout sera fin prêt, vous trouverez quelque chose de simple et très facile à utiliser. Parce qu’entre le blog, la salle de projection interactive, les podcasts audio, les clips, les bandes annonces (à l’américaine), et les « making of », vous pourriez facilement vous perdre sinon.

Le déménagement se fera probablement fin Juillet – en même tant que le tournage de mon prochain film. J’aimerais bien faire que les choses se passent encore plus vite, mais je sais déjà que je perdrai toute sorte de productivité entre le 11 juin et le 11 juillet.

Je sais, c’est pathétique. Mais je ne suis qu’un homme après tout.
Et c’est la Coupe du Monde, quand même. Ça n’arrive que tous les 4 ans.

vendredi 2 avril 2010

DVD de la semaine: Quartier Mozart



Pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris, le nom du blog trouve son origine dans le titre premier film de Jean-Pierre Bekolo, Quartier Mozart.

Je ne pense ne pas trop m'avancer en disant qu'il s'agit là du film camerounais le plus reconnu au niveau international à ce jour, entre sa participation au festival de Cannes, de Locarno et Montréal. Ce qui constitue d'ailleurs un petit constat d'échec pour le cinéma camerounais, quand on sait que le film date de 1992 et que son succès n'a toujours pas été égalé.

L'histoire suit les mésaventures d'une fillette nommée Chef de quartier, dont la curiosité va pousser la sorcière du quartier Mozart (en effet, il y a des sorcières partout en Afrique...) à la transformer en homme.

Ne sachant pas comment rendre justice à cette comédie en résumant la suite du film moi-même, je me permets de simplement vous laisser la séquence d'introduction vous présenter les différents personnages ainsi que l'une des meilleures scènes du film.

Et pour ceux qui n'esquisseront pas ne serait-ce qu'un sourire en voyant Atango le "bonbon des jeune filles" se présenter... Félicitations, parce que ça doit faire la 100e fois que je revois la séquence, et je n'arrive toujours pas à rester de marbre.



jeudi 1 avril 2010

Un peu de musique ne fait pas de mal...



J'aurai bientôt -pas si tôt que ça, en fait- l'occasion de parler de l'importance de la musique dans les films de façon générale, américains en particulier, et de sa capacité à élever les élements visuels d'un film.

En attendant voici un échantillon du travail d'un des meilleurs compositeurs au monde, Clint Mansell.

La première chanson est Lux Aeterna issue de Requiem for a dream
La seconde est Dead Reckoning issue de Smokin' Aces.



mardi 30 mars 2010

This is Nollywood

L'industrie du cinéma au Nigéria...

lundi 29 mars 2010

Comment être Américain - partie 1: la bande annonce



Au cours des prochaines semaines, je vais vous apprendre à être "Américains". Parce qu’après tout c’est ce que nous rêvons tous de devenir. N’est ce pas ?

Peu importe les pays, anglophones ou pas, d’Europe, d’Asie ou d’Amérique du Sud, les films américains connaissent un énorme succès, bien souvent supérieur à celui rencontré par les films nationaux dans leurs pays respectifs.

La majorité des stars internationales de cinéma doivent leur renommée mondiale à leur présence dans un produit d’Hollywood ou à une nomination/victoire aux Oscars.

L’explication ne peut pas être simplement que les films US sont tous meilleurs que les autres. Pourquoi alors ? Les réponses sont multiples, la bande annonce est l’une d’elles. Oui, la bande annonce. Il y a juste quelque chose à propos de ces bande annonces qui fait la différence.

Bien sûr, il y a la voix-off caverneuse qui rend même les plus grandes banalités excitantes. (DANS UN MONDE OU TOUT LE MONDE LUI MENT… COMMENT SAURA-T-IL QUI LUI DIT LA VÉRITÉ ?).

Il y a aussi le récent hit du top50 qui est utilisé pour qu’au cas vous n’aimiez pas ce que vous voyez, le film soit au moins associé à quelque chose que vous aimez entendre –ou plutôt que la radio et les TV vous ont martelé sans cesse depuis des semaines.

Il y a le rapide enchainement des images qui vous fait croire qu’il se passe forcément quelque chose d’excitant vu que tout est en train de bouger en permanence.
Surtout, les majors US s’assurent qu’à la fin du "trailer", vous sachiez vraiment de quoi parle le film. Parfois des films entiers sont réécrits et certains même ne sont jamais produits parce qu’il ne pourraient pas être résumer par un simple clip de 150 secondes susceptibles d’attirer les foules.

Car c’est cela le but du jeu : attirer le public. Par tous les moyens. Alors on fait ce que j’ai déjà énoncé plus haut, mais on montre aussi tous les meilleurs moments du film. Tant pis pour le mystère, s’il y en a pas assez (de bonnes scènes) on peut également révéler un twist si besoin est (hello, Terminator IV et Sam Worthington qui en fait n’est pas humain). Et si le client se sent volé d’avoir vu un film médiocre dont la bande annonce montrait les seuls éléments dignes d’intérêt ? Ce n’est pas grave.

Vous ne me croyez pas ? Laissez moi vous raconter une histoire, en dépit de ma mémoire approximative. Il y a quelques mois de cela, un responsable du marketing d’une des majors est venu parler devant l’une des mes classes. Une fille –plutôt mignonne d’ailleurs - lui posa la question suivante : "Ne trouvez vous pas qu’il est dommage que beaucoup de bande annonces aujourd’hui montrent plus qu’il ne faut et ne laisse plus de place à l’effet de surprise, au mystère? Je suis allé voir XYZ récemment et je me suis rendu comte que la bande annonce était plus un résumé du film qu’autre chose."

La réponse - plutôt drôle - de notre ami du marketing ? "Excusez-moi, mais voici ce que je vous ai entendu dire: Blah, blah, blah, blah, blah, blah, je suis allé voir XYZ, blah, blah, blah, blah, blah, blah. Vous avez payez pour allez voir le film, ma mission est accomplie et mon boulot s’arrête là. Ce qui se passe après n’est pas mon problème."

Il a raison après tout. Vous ne pouvez pas être remboursé. Qu’est ce que vous allez faire ? Ne plus jamais regarder un film pendant le reste de votre vie ? J’aimerais bien voir ça.

vendredi 26 mars 2010

DVD de la semaine: The Girlfriend Experience



Chelsea (Sasha Grey) est une escort girl de luxe qui offre plus qu'une simple relation sexuelle à ses clients, elle offre une "girlfriend experience"; elle dine avec eux, va au cinéma, passe une soirée entière à discuter avec eux, et gagne 2000$/heure en le faisant.

Rien de bien surprenant jusque-là, sauf que Chelsea a également un sérieux "boyfriend", Chris, qui est lui coach de fitness. Mais lorsque Chelsea tombe sous le charme de l'un de ses clients, c'est le début des problèmes.

L'autre sujet important du film est la crise économique qu a commencé en 2008 et qui a affecté notre petit couple. C'est sûr qu'en période difficile 2000$/heure, ça commence à faire beaucoup, même pour ls plus riches d'entre nous. Et il en va de même pour les sessions de fitness de Chris, qui ne sont pas données non plus.

Certains seront déçus par le manque de sexe dans ce film (Sasha Grey est pourtant là!!!), mais alors que l'intrigue peut ne pas plaire à tout le monde, la photographie de Steven Soderbergh ( Ocean's 11, 12,..., 25) est tout premier ordre.

PS: Pour ce qui font semblant de ne pas savoir qui est Sasha Grey, allez sur Google... "AAAhh, c'est une pornstar! Je ne savais pas!"... Oui, c'est ça bien sûr, vous ne saviez pas...

jeudi 25 mars 2010

Claustrophobes, passez votre chemin!



Voici la bande annonce de Buried, un script intéressant que j'ai eu l'occasion de lire le script il y a quelques mois de cela. J'avais été assez impressioné par la capacité du scénariste Chris Sparling à faire tenir l'histoire entière dans un cerceuil.

Apparemment, le réalisateur Rodrigo Cortes a réussi le tour de force de transcrire le scénario à l'écran tel qu'il a été initialement écrit. Ryan Reynolds joue l'unique role du film, celui d'un chauffeur de camion pour l'armée US qui se réveille dans un cerceuil quelque part en Irak, et ne sait pas comment il s'est retrouvé là.

Le film a été acheté par LionsGate à Sundance et sera distribué fin 2010 probablement.

mardi 23 mars 2010

Le test du supermarché

Très utile pour éviter les serial killers. Fonctionne aussi pour repérer les hystériques, les hyper-jalouses... Bref, la liste est longue.

Extrait de Mensonges et Trahisons.

lundi 22 mars 2010

Il s'appelle Just Leblanc



extrait du Diner de Cons

dimanche 21 mars 2010

Kick Ass - Hit girl

On aimerait tous connaître une fillette de 11 ans comme elle...

vendredi 19 mars 2010

DVD de la semaine: Manhattan



Vous aurez l'occasion de vous en rendre compte plus tard, mais je vous le dis déjà: j'aime beaucoup Woody Allen. Il ne réussit pas tous ses films, mais quand il y parvient, ils sont excellents.

C'est donc le cas avec Manhattan, film qu'il a tourné en noir et blanc en 1979.

Isaac Davis (Woody Allen) est scénariste et a une vie très mouvementée. Et quand je dis mouvementée, je pèse mes mots. Sa deuxième femme (Meryll Streep) l'a quitté pour une autre femme, son meilleur ami lui présente sa maîtresse (Diane Keaton) dont il finit par tomber amoureux, et il a egalement une relation amoureuse avec une jeune fille de 17 ans(Mariel Hemingway) , donc de 27 ans sa cadette.

En plus de l'humour ds dialogues, la photographie du film est admirable est donne immédiatement de faire un petit séjour du côté de New York.

Désolé pour la bande annonce en anglais, il faudra faire avec.

jeudi 18 mars 2010

The Bonnie situation

Extrait de Pulp Fiction en VO.

mercredi 17 mars 2010

"Je chante la vie, je danse la vie"

Monologue d'Edouar Baer extrait d'Asterix et Obelix: Mission Cleopâtre

mardi 16 mars 2010

Take it to the next level

La vie de footballeur en 3 minutes selon Guy Ritchie (Sherlock Holmes). 2008

Les non-fans de foot pourront quand même apprécier...

lundi 15 mars 2010

Episode 3: Avoir l'oreille musicale



Nouveau décor cette semaine, puisque j'ai profité d'une dizaine de jours de libre pour faire un petit tour à Paris.

Une idée que je commence à reconsidérer au vu des basses températures qui sévissent dans la capitale française en comparaison à la douceur de Los Angeles. Et à entendre mes amis parisiens, le temps s'est amélioré depuis mon arrivée. Ajouter au fait que malgré tout je me promene sans problème en dépit des 3 ou 4 degrés Celsius alors que je n'ose habituellement pas mettre le pied dehors quand il fait moins de 14 à LA, je me dit qu'avoir froid n'est qu'un état d'esprit.

En ce qui concerne les points positifs (parce qu'il y en a quand même), j'ai enfin la possibilité de voir des films français qui ne parviennent jamais à traverser l'Atlantique. Je peux aussi rendre visite à des amis, dont certains sont musiciens. Cela m'a donné l'occasion de réfléchir au type de musique que je veux utiliser pour le film, à l'usage précis que je veux en faire, et même à la possibilité d'avoir une vraie bande originale, avec une plus d'une dizaine de chansons, qui serait disponible à la vente en même temps que le film.

Donc à partir de maintenant, je garderai une oreille ouverte à des chansons intéressantes d'artistes inconnus méritant un peu d'exposition.

jeudi 11 mars 2010

DVD de la semaine: Marock



Exceptionnellement, le DVD de la semaine se retrouve le Jeudi et non le Vendredi cette semaine. La raison est simple: c'est relativement compliqué d'avoir une connexion internet convenable 3000 m au-dessus du sol.

Je suis tombé sur Marock par hasard, en lisant un article décrivant les fortes critiques qui s'abattaient sur le film, en raison de la présence à l'écran de musulmans buvant de l'alcool, fumant du cannabis, et ne pensant qu'à sortir en boîte de nuit. Forcément ça m'a intéressé.

L'histoire suit une jeune lycéenne de Terminale au lycée français de Casablanca. Elle tombe amoureuse d'un garçon un peu plus âgé qu'elle. Un petit problème: il est juif. Je m'attendais à un mélodrame à l'ancienne façon les Feux de l'Amour mais finalement, la réalisatrice a su garder son film dans les limites du raisonnable, sans trop excès.

Inévitablement, le film a un petit côté immature et accorde parfois beaucoup trop d'importance à des choses ne le méritant pas. En même temps, comment faire un film sur une adolescente, sans qu'elle ne soit un peu immature et accorde trop d'importance à des choses inutiles?

En bref, ce n'est clairement pas l'un de mes films préférés, mais j'ai plutôt apprécié l'expérience d'enfin voir un film marocain, qui plus est d'assez bonne qualité.

Réalisé par Laïla Marrakchi. Avec Mathieu Boujenah et Morjana Alaoui

Générique GoldenEye

Le moment que j'attends le plus avant de voir un nouveau James Bond...

GoldenEye. Réalisé par Martin Campbel. Avec Pierce Brosnan.1995. Chanson par Tina Turner.

mercredi 10 mars 2010

Ari Gold et ses ennemis

Ari Gold (Jeremy Piven), le super-agent artistique, explique à sa femme qu'il ne veut que le bien de son entreprise. Et peut-être détruire ses ennemis par la même occasion...

Extrait d'Entourage Saison 6

mardi 9 mars 2010

Le plus grand perdant de la Route du Rhum

L'humour particulier d'Edouar Baer et Maître Morrisard en pleine improvisation pendant le Centre de Visionnage (1997-1999) en fin de l'émission Nulle Part Ailleurs.

"Je trouve ça un tout petit peu réducteur"

lundi 8 mars 2010

Episode 2: Retrouver son ex-copine



Cette semaine a marqué le début des hostilités en ce qui concerne "Entre Amis" (working title), puisque je me suis retourné vers le script que j'ai écrit il y a près d'un an et que je n'avais pas lu depuis quelques mois. (J'ai travaillé sur 3 scénarios depuis, je ne me suis pas contenté de glander)

Je dois avouer que j'étais un peu inquiet initialement. Vous savez à quel point vous êtes déçus quand vous revoyez une ancienne copine de lycée que vous pensiez si belle, intelligente, drôle et que vous vous rendez compte qu'elle n'est malheureusement pas vraiment à la hauteur de vos souvenirs et de l'image d'elle que vous aviez en tête? C'est exactement ce que je ressentais; l'inquiétude que l'histoire qui a évolué dans ma petite tête depuis quelques mois soit différente des mots écrits sur le papier (plutôt sur Final Draft), avec par conséquent la nécessité de plusieurs heures de travail supplémentaires pour réparer la différence entre la tête et le papier.

Fort heureusement, le Henri 2009 s'est débrouillé bien mieux que le Henri 2010 ne le pensait, et ne l'a pas du tout déçu - bien au contraire.

Grâce à cela, il n'y aura que des changement mineures à effectuer, rien de bien méchant. Tout ça fait avancer le projet plus vite que prévu, et le Henri de 2010 est forcément content.

Sinon, à part ça, j'espérais que District 9 ramène un petit quelque chose des Oscars hier soir, mais la compétition était apparemment trop forte. Dommage.

vendredi 5 mars 2010

DVD de la semaine: Les Poupées Russes



Je me souviens avoir vu Les Poupées Russes pour la première fois en cours d'espagnol lors de mon année de terminale. Entre les bavardages, les moqueries et les micro-siestes, je n'avais évidemment pas prêté énormément d'attention au film. Ce n'est que quelques mois plus tard que j'ai pu finalement pleinement l'apprécier du début à la fin.

Xavier est un écrivain qui s'approche de la trentaine.Comme il le dit souvent tout au long du film, sa vie est un grand bazar. Comme beaucoup de personne qui écrivent, il le fait en partie pour essayer de remettre de l'ordre dans son existence - ou au moins, s'y retrouver. C'est l'occasion pour nous de suivre Xavier pendant les mois qui précèdent le mariage du petit frère de Wendy , l'anglaise qu'il avait rencontré à Barcelone dans l'Auberge Espagnole ( dont Les Poupées Russes est la suite)

Mention spéciale à Cécile de France qui interprète brillamment une analyste financière lesbienne qui en général "aime bien les noires".

Réalisé par Cédric Klapisch. Avec Romain Duris et Cécile de France.

jeudi 4 mars 2010

Le 7e jour pour celle qui saura se faire remarquer pendant la semaine.

La logique infaillible de Demi-Dieu (Bakary Bamba).

Extrait de Bal Poussière.

mardi 2 mars 2010

Avec Dr Boris, qui a encore besoin de Grey's Anatomy?

Serie télévisée ivoirienne créée en 2008 suivant les péripéties d'un cabinet médical. Extrait de la saison 1.

lundi 1 mars 2010

Episode 1 : Commencer par le commencement



Pour ceux d’entre vous qui n’ont pas une mémoire de poisson rouge et qui font un petit détour sur le blog chaque lundi, vous vous rappelez probablement que je vous avais promis des infos sur mon prochain film il y a quelques semaines de cela. Et bien, chose promise, chose due.

Tout ce que je peux vous dire pour le moment c'est que l’histoire commence avec deux amis récemment célibataires qui décident de se tenir compagnie le soir de la St Valentin. Ensuite,… je suppose qu’il vous faudra voir le film pour le découvrir.

Le « working title » (titre provisoire) est Entre Amis,et va bientôt changer pour un titre hyper-mega-top-secret. Mais vous savez comment ça se passe souvent avec ce qui est provisoire ; on finit par s’attacher et ça devient définitif.

L’objectif est de commencer le tournage autour de la fin de l’été 2010 (je devrais plutôt dire la fin de la saison des pluies, en fait). Pourquoi si loin ? Parce que s’il y a bien une chose que j’ai apprise dans la vie, c’est qu’on ne peut faire une bonne première impression qu’une seule fois. Donc, il est préférable de se donner le temps de tout préparer jusqu’au dernier détail et de ne pas partir en guerre la fleur au fusil. Surtout pour un premier film.

Pour ce qui est du reste, le blog suivra son cours habituel (avec les DVD du vendredi),et dorénavant des infos sur l’avancement du film en bonus.

Tout ça pour vous... vous vous rendez compte?

vendredi 26 février 2010

DVD de la semaine: Le dîner de cons



On ne peut pas faire plus simple, et par conséquent mieux. Pierre Brochant (Thierry Lhermitte) et ses amis invitent des cons à diner chaque mercredi et prennent un malin plaisir à élire le "con de la soirée".

Malheureusement, ce mercredi en question, Pierre a un lumbago. Il se retrouve coincé dans son appartement accompagné de son con, François Pignon (Jacques Villeret).

Et ce n'est pas la fin des ses problèmes. Pierre essaie de reconquérir sa femme qui vient de le quitter, avec "l'aide" de François qui va démontrer au fil de la soirée son statut de CHAMPION DU MONDE.

lundi 22 février 2010

Maman, comment on fait des mauvais films?



Si vous prenez un jour un cours sur l’industrie du cinéma ou la distribution, il y a une chose que vous allez souvent entendre ; bien qu'il n'y a que l'argent qui compte, personne n’a comme intention de faire un mauvais film. C'est vrai. Personne ne se lève un matin et décide de passer les 3/6/12 prochains mois de sa vie à travailler sur quelque chose dont il aura honte une fois que le monde entier posera les yeux dessus. Néanmoins, cela n’empêche qu’il y a beaucoup de gens qui vont se coucher le soir en sachant qu’ils ont plus de chances d’obtenir un Gérard qu’un César.

Que se passe-t-il donc dans les couloirs des studios entre les premiers mots écrits avec optimisme sur une feuille blanche (plus exactement un nouveau fichier Final Draft) et la première projection qui vous fait comprendre que vous venez de jeter quelques millions d’euros ou de $ par la fenêtre?

La star-ocratie
Comme le dit Ari Gold, le légendaire agent de Vincent Chase dans un épisode d’Entourage, « sans Vince, ce scénario n’est qu’un tas de morceaux de bois avec des mots dessus ! ». Traduction : les remettants aux Césars ont beau dire que le scénario est essentiel pour un film, si un script -aussi bien écrit soit-il- n’attire pas l’intérêt d’un acteur ou réalisateur avec un minimum de renommée, personne n’est prêt à financer le film. À première vue, cela semble tout à fait logique. Si Luc Besson, Dany Boon, ou bien d’autres sont intéressés par un projet, c’est que ça en vaut forcément la peine, pas vrai ? Faux. La principale qualité d’un acteur, c’est de faire semblant. La principale qualité d’un réalisateur, c’est de savoir quoi faire d’une caméra. La capacité à reconnaître un bon script quand ils l’ont devant les yeux est plus qu'optionnel pour beaucoup d’entre eux (surtout chez les acteurs). Résultat : vous obtenez Angel-A, De l'autre côté du Lit ou encore Iznogoud.

L’idio-cratie
Je ne vous explique rien de nouveau en vous disant qu’un film n’a pas besoin d’être intelligent pour avoir du succès. Après tout, le monde n’est pas exclusivement peuplé de docteurs en physique nucléaire. Et The Hangover (peu importe comment ça s’appelle en français) a bien montré qu’il est possible d’avoir un bon film sans s’adresser à des professeurs d’université. Malheureusement, un problème se pose devant des producteurs qui eux ne sont pas bêtes ; quelle est la limite acceptable de stupidité à ne dépasser ? Parce que si vous ne faites attention, vous vous retrouvez avec Miss March, Year One, ou Rrrr

Le merchandising (merchandising-ocratie ne sonnait pas très bien, donc j'ai préféré uitliser un vrai mot)
C’est simple, plutôt que de faire un vrai film (ce qui trop compliqué à faire) vous collez bout à bout environ deux heures de jolies images colorés et ensuite vous vendez des jouets, des bandes dessinés, des T-Shirts, des portes clés, des casquettes, une nouvelle attraction dans un parc…
Voir Transformers, GI Joe, Star Wars : La Menace Fantôme, Taxi 4, Aterix aux Jeux Olympiques, Land of The Lost
À venir: Monopoly le film, Barbie le film, Transformers 3

Malheureusement, la seule vraie solution pour empêcher ces films d’être produits serait que le ridicule tue. Mais d’après mes informations, Michael Bay n’est pas mort; il est même un homme très riche. Et les producteurs de Land of the Lost (un film qui a perdu des dizaines de millions de $), quant à eux, sont aussi toujours vivants et se disent qu’ils auront plus de chance la prochaine fois.

Ça ne s’arrêtera donc jamais?
Apparemment, non.

vendredi 19 février 2010

DVD de la semaine: 2 Days in Paris



J'étais sur le point de parler d'un tout autre film, lorsque que j'ai lu que Julie Delpy s'apprêtait à réaliser 2 Days in New York, la suite de son tout premier film.

2 Days in Paris suit un couple franco-américain (Marion et Jack) lors de son bref séjour dans la capitale française, après un long voyage à travers l'Europe.

Cette petite escale anodine tourne doucement au cauchemar quand Jack découvre que Marion est toujours en contact avec ses nombreux ex, et que certains d'entre eux n'éprouvent d'ailleurs aucune gêne à lui raconter les aventures passées avec elle.

Jack doit en plus de cela faire face à une belle-famille un peu spéciale, dans laquelle les parents possède une certaine obsession pour le sexe.

Et pour arranger les choses, ne parlant pas français, Jack doit aussi faire face à la barrière du langage.

note: après avoir retourné le web pendant une demi-heure, je n'ai pas trouver de version originale sous-titrée de la bande annonce du film (le film, par contre, est disponible en français.

lundi 15 février 2010

Quoi de neuf, Henri?



De temps en temps, je vais faire une pause en ce qui concerne les articles et vous tenir au courant de ce qui se passe derrière le rideau du blog quand vous avez le regard ailleurs.

1. Très heureux de voir que la page Facebook du blog compte maintenant plus de 700 fans. 7 étant mon numéro favori, le prochain objectif n’est pas 1000 mais 7000 fans. Et pour ça, j’aurai besoin d’un peu (beaucoup) d’aide. Alors, n’hésitez pas et invitez tous vos amis passionnés de cinéma comme vous et moi. Peut-être, je dis bien peut-être, qu’il y aura une grosse (traduction: petite) récompense pour celui qui rassemblera le plus de personne.

2. J’aurai très bientôt le plaisir de vous donner des infos toutes chaudes sur mon premier film. Ne vous éloignez donc pas trop longtemps de votre ordinateur…

3. Simultanément, je suis déjà en pleine écriture de ce qui sera – je l’espère - mon quatrième film. 4 à 5 années d’avance, si ça ne s’appelle pas de la planification…

4. Après les demandes incessantes d’une certaine CC, fan de la 1ere heure, j’essaierai plus souvent de parler de cinéma français. Promis. D’ailleurs, si vous souhaitez que je parle d’un sujet en particulier ou me poser une question, gardez-le pour vous. Je n’ai ni le temps, ni l’envie de vous répondre.

5. Je me suis toujours demandé à quel moment l’écrit ne parvient plus à transmettre le second degré. Pas vous ?

6. J’aimerais beaucoup pouvoir montrer ce que je sais faire le mieux à travers des vidéos comme certains de mes amis de lycée ou d’université. Mais quelque chose me dit qu’une vidéo de moi tapotant sur un ordinateur pendant plusieurs heures au milieu de la nuit ne produirait pas le même effet.

7. La solution serait peut-être de faire des podcasts audio avecla voix-off de Pierre Bellemarre ou Morgan Freeman... Ou alors des danseuses exotiques? Quelqu'un a une suggestion?

vendredi 12 février 2010

DVD de la semaine: Before Sunset



La St Valentin est dans deux jours. Je sais, c'est déprimant. Il était donc inévitable que je parle de Before Sunset, l'un des meilleurs films romantique de ces dernières années.

Céline et Jesse ont passé une soirée mémorable ensemble à Vienne(Autriche) il y a 9 ans de cela (dans Before Sunrise en 1995). 9 ans plus tard, Jesse est devenu un écrivain à succès et donne une interview lors d'une séance de dédicace dans une librairie parisienne. Le sujet de son livre, vous l'avez deviné, la soirée qu'il a passé avec une inconnue qu'il n'a pas revu depuis. Céline retrouve sa trace et de "faire un tour" du côté de la librairie.

La suite? Pour ceux qui n'aiment pas, c'est 80 minutes des personnes qui parlent sans arrêt et ne font rien d'intéressant (traduction: pas de sexe à l'écran).

Pour les autres, c'est un excellent film qui aborde les sujets des amours ratés, du destin, la recherche du bonheur...

À vous de choisir votre côté. Moi j'ai déjà choisi le mien.



Réalisé par Richard Linklater. Avec Ethan Hawke et Julie Delpy. 2004

lundi 8 février 2010

Qui a peur d'Internet?



La semaine dernière, je concluais mon post sur le piratage en rejetant une partie du blâme sur les studios qui en dépit de leurs imposantes campagnes marketing en ligne, sont plus que réticents à commercialiser leurs films sur ce médium.

Tout le monde s’accorde pour dire que l’avenir de l’industrie sera dans la distribution en ligne et la "sortie simultanée" (salles, DVD, Internet). Pourtant chaque membre de l’industrie s’observe en attendant qu’un autre fasse le premier pas, histoire de voir s’il s’en sortira indemne. Un phénomène qui s’explique par 3 choses.

1. La peur des propriétaires de salles

Leur position est catégorique. Si vous portez atteinte à leur fenêtre d’exclusivité (4 mois dans la plupart des pays), vous pouvez dire au revoir au futur de votre partenariat avec eux. Et jusqu’à nouvel ordre, il n’existe pas de meilleur moyen d’amasser autant d’argent en aussi peu de temps ailleurs qu’en salles (je pense que James Cameron et 20th Century Fox sont d’accords avec moi). De plus, pour rendre les salles encore plus indispensables, la plupart des revenus annexes (TV payante et gratuite, avions, hôtels) sont habituellement calculés en pourcentage des revenus aux box-office. Donc, jusqu’à ce qu’ils soient d’accords pour lâcher du lest en terme d’exclusivité (traduction: jamais), ce n’est pas demain qu'un grand nombre de films auront une sortie simultanée.

2. La peur du changement

C’est vrai que ce serait formidable de distribuer un film simultanément à travers le monde, qui plus est à un coût considérablement moindre. Tous les dirigeants de studios sont d’accord là dessus. Mais en attendant que vous leur montriez un document Excel garantissant des revenus similaires à ceux qu’ils obtiennent dans le système actuel, ils préféreront rester la victime des pirates et se plaindre auprès de leur gouvernement. Après tout, Avatar (le film le plus piraté au monde, malgré la 3D) a fait pareil et s’en est bien porté, merci. Et puis s’il faut s’adapter à des revenus potentiellement inférieurs (combinés à des coûts plus que proportionnellement inférieurs) en réduisant les budgets de productions de films et les dépenses de fonctionnement, qui demandera à Will Smith, Angelina Jolie, Amy Pascal et Tom Rothman (patrons de Sony et Fox) de réduire leurs salaires de quelques millions et/ou d’utiliser moins souvent le jet privé de l’entreprise ? Pas moi.

3. La peur des spectateurs

C’est formidable tout cet argent que gagnent Netflix, Amazon ou Allociné - avec des films sortis il y a plusieurs mois - et ces jolis sondages qui disent que les "vrais gens" (groupe dont je ne fais apparemment pas partie, n’ayant jamais été sondé pour quoi que ce soit) veulent avoir accès à plus de films de façon légale. Mais comme St Thomas, beaucoup de membres de l'industrie attendent de voir des films sortir directement en ligne et être de véritable succès avant de le croire. Après tout, rien ne garantit qu’une fois une copie de bonne qualité disponible sur un torrent, ces "vrais gens" plein de bonnes intentions ne se contenteront pas d’en profiter gratuitement. Rien ne garantit non plus que les inconditionnels de torrents acceptent de rompre avec leurs bonnes habitudes et de payer pour voir ce qu’ils avaient l’habitude de voler auparavant.

Toute cette réticence à embrasser la distribution est ligne est dû à une chose : la PEUR. Celle de l’avenir et de l’inconnu. Des personnes dont la carrière (et surtout le train de vie) a reposé sur un système particulier n’accepteront de le changer qu’avec le couteau sous la gorge (exemple : musique, automobile). Heureusement, le changement arrivera (inévitablement) de l’extérieur du système en place par des personnes qui n’auront rien à perdre et tout à gagner.

Vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas prévenus

vendredi 5 février 2010

DVD de la semaine: 7h58 ce samedi là



On est vendredi aujourd'hui. C'est donc l'heure du DVD de la semaine.

Il était à peu près 1h du matin la première fois que j'ai vu ce film en 2007, dans une vieille salle de cinéma de Pasadena dans laquelle devaient se trouver environ 7 spectateurs, mes deux amis et moi inclus. C'est vous dire à quel point mes attentes n'étaient pas élevées avant la projection.

Et pourtant 7h58 ce samedi-là (aussi appelé Before The Devil Knows You're Dead) fut une excellente surprise. Intense, plein de suspens, superbement filmé. L'histoire consiste en une série de flashbacks et flashforwards expliquant les causes et les conséquences dramatique du braquage de la bijouterie de leurs parents par deux frères aux besoins financiers pressants. En bonus, Marisa Tomei (The Wrestler)passe la moitié du film en petite tenue, pour ceux que ça intéresserait.

J'aimerais vous donnez plus de détails mais ce serait difficile de le faire sans "gâcher" le film pour vous. Et la bande annonce le fait déjà bien mieux que moi.

Réalisé par Sidney Lumet. Avec Philip Seymour Hoffman, Ethan Hawke et Marisa Tomei.

lundi 1 février 2010

La Déclaration des Droits de l’Homme et du Pirate Internet



La semaine dernière je parlais de voter avec son porte-monnaie pour que les studios cessent de distribuer des films médiocres (restons polis) pour la bonne et simple raison qu’il y aura toujours des gens pour les voir.

J’avais également rajouté que ce n’était pas un encouragement à tous les pirates qui sévissent sur Internet et essaient de faire croire qu’ils ne font rien de mal. À les écouter se défendre lorsque la presse les interroge, on serait presque tenté de leur remettre une médaille pour service rendu à la Nation, et de ratifier la Déclaration des Droits de l’Homme et du Pirate Internet par la même occasion.

Pourtant aucun de leurs arguments (en apparence raisonnables) ne tient la route :

1. La Culture est un service public et devrait idéalement être gratuite.
C’est vrai que les artistes tendent parfois (souvent) à s’accorder plus d’importance qu’ils en ont. Mais restons raisonnables, la musique et le cinéma ne sont pas comparables à la santé et à l’éducation en terme de nécessité. Et malgré leur nécessité absolue, chacun se doit de payer (directement ou par les impôts, sauf pays pétroliers) pour avoir accès à ces services. Et il ne vous viendrait jamais à l’idée de demander qu’un docteur, un professeur, ou un policier travaille gratuitement en raison de la noblesse de son activité. À ce propos, je voulais vous dire que chacun de nous contribue à sa manière à l’intérêt général. Et si on se proposait tous de travailler gratuitement ? On aurait un peu de mal à survivre, mais l’intérêt général ne s’en porterait que mieux.

2. La plupart des films récents sont de qualité inférieure.
Il s’agit d’une opinion que je partage entièrement. Mais encore une fois, on va tous mourir un de ces jours. Alors pourquoi perdre votre temps avec des films (2 heures de votre vie) qui ne vous intéresse pas et selon vous ne valait pas la peine de dépenser quelques euros (en ligne ou en salles)?

3. Les majors, les stars de cinéma gagnent trop d’argent.
Un total non-sens de démagogie. Remettons les choses dans leur contexte. 20 millions de $ par film c’est beaucoup. 10 millions d’euros pour courir après un ballon c’est beaucoup aussi. Mais soit ça ne vous intéresse pas le moins du monde et logiquement vous ne contribuer pas à remplir le portefeuille de ces acteurs, réalisateurs, footballeur ou basketteurs, soit ça vous intéresse (de près ou de loin) et c’est illogique dans ce cas de ne pas récompenser quelqu’un qui fournit quelque chose qui a de la valeur pour vous.

4. Je ne fais que partager ce que j’aime avec mes amis.
Il est parfaitement légal de prêter un film à un ami, voire plusieurs (le fameux cercle privé auquel font référence les inscriptions au début d’un DVD). Mais ne nous prenons pas mutuellement pour des imbéciles. Je ne suis pas un fanatique de Facebook et MySpace, et j’ai près de 500 « amis » malgré tout (un goutte d’eau en comparaison à d’autres). Je sais qu’on aime tous avoir l’impression d’être populaire mais personne ne possède un cercle privé de plus 500 personnes qui exige de publier l’adresse d’un torrent illégal sur sa page Facebook.

La seule raison valant la peine d’être avancée, et surtout qui engage la responsabilité des studios est qu'aucun moyen légal n’est rendu disponible par les détenteurs des droits d’auteurs.

On en parlera plus en détail, mais il faudra être patient et attendre la semaine prochaine.

Quoi, je vous manque déjà? Ne vous inquietez pas. Je reviens bientôt.

vendredi 29 janvier 2010

DVD de la semaine: The Usual Suspects



À partir d'aujourd'hui (et jusqu'à ce que j'en ai marre), chaque vendredi sera le jour d'une recommendation d'un DVD.

On démarre avec The Usual Suspects, car à mon avis tout le monde se doit de savoir qui est Keyser Sôze.

L'explosion d'un bateau au port de San Pedro fait une trentaine de mort, et ne laisse que deux survivants, Verbal Kint et un gangster hongrois. L'attaque de ce bateau aurait été commanditée par Keyser Sôze. Verbal Kint se retrouve interroger par la police pour tenter d'éclaircir les choses, et de savoir qui est ce Keyser Sôze qui fait peur a tout le monde.

Keyser Sôze, c'est le diable lui-même. Un bon soir, il rentre chez lui et découvre dans son salon des gangsters hongrois qui viennent de violer sa femme, égorger son fils, et tiennent entre leurs mains ses deux autres enfants. Plutôt que de plier devant les requêtes des hongrois, il décide de tirer une balle dans la tête de sa femme, de ses deux filles avant de passer aux hongrois et de ne laisser qu'un seul survivant pour qu'il aille raconter aux autres que "You don't fuck with Keyser Sôze". Comme Verbal Kint (Kevin Spacey) le résume si bien, "je crois en Dieu, mais je ne crains que Keyser Sôze".

La meilleure partie de ce film est bien évidemment la révélation de l'identité de Keyser Sôze à la fin. Tellement réussie qu'il n'est pas surprenant d'apprendre que le scénariste Christopher McQuarrie (Valkyrie) n'avait que le poster et la fin du film en tête lorsqu'il a convaincu Bryan Singer (X Men, Superman Returns) de réaliser le film. Il a ensuite dû trouver l'heure et demie qui allait précédé la conclusion, et on peut dire qu'il a trouvé. Il en a même fait un excellent film du de bout en bout.

mercredi 27 janvier 2010

Karma VOST

La nouvelle (et très différente) version du court métrage sur lequel j'ai travaillé. Avec les sous-titres en français cette fois-ci.

lundi 25 janvier 2010

Attention! Cerveau en surchauffe



J'ai été pris en otage vendredi dernier. Pris en otage par 3 membres de la gente féminine qui m'ont obligé à regarder Twilight en DVD ce weekend. À mon réveil (à la fin du film), je me suis retrouvé au milieu d'un débat sur la qualité discutable de ce film et bien d'autres qui néanmoins accumulent les millions de dollars sous prétexte que ça fait du bien de ne pas réfléchir de temps en temps.

Ayant lamentablement perdu ce débat principalement parce que je n’ai pas eu le courage de froisser mes adversaires (quel homme aime se mettre des femmes à dos?), je me console en vous donnant ici mes 7 raisons selon lesquelles divertissement ≠ absence de d’intelligence et de logique

1. Ça peut paraître stupide comme ça, mais quand un ami vous raconte une histoire complètement inintéressante, dénuée de toute logique ou sens, voire même misogyne/raciste, vous n’aimez pas ça. Maintenant imaginez que cet ami s’appelle Michael Bay ou Roland Emmerich, que son histoire dure parfois jusqu’à 2h30, et qu’en plus il vous fait payer pour avoir « l’honneur » de l’écouter.

2. Parce que les studios savent qu’ils font des films médiocres mais continuent à en faire parce que les gens vont les voir malgré tout. En tant que fan de cinéma, je préfère voter avec mon porte-monnaie en décidant de ne pas encourager ces films. (Pour les petits malins qui pensent que c’est un encouragement au piratage, on se reparlera la semaine prochaine).

3. Parce que bien que n’étant pas ministre ou président de la République, je ne
peux pas me permettre de perdre 2 précieuses heures de ma vie (on va tous mourir à un moment donné, je vous rappelle) sous prétexte que je n’ai pas envie de réfléchir. Je peux encore moins me le permettre depuis ça .

4. Votre cerveau a-t-il vraiment été surmené devant Inglorious Basterds, Slumdog Millionaire ou The Dark Knight ?

5. Votre cerveau s’est-il si bien porté que ça après What Happens in Vegas, 27 Robes ou La Proposition ?

6. Si vous pensez que la seul façon d’avoir votre dose d‘effets spéciaux est de voir Transformers 2, 2012 ou Wolverine, regardez District 9. Sérieusement. Maintenant. Allez-y, je vous attends.

7. Je récapitule. Entre les cours qu’on sèche (on l'a tous fait), les examens pour lesquels on ne révise pas avant la veille, Secret Story, les Lions (In)domptables (encore merci pour « la bagarre » de lundi, Samuel), le débat Messi/Ronaldo, Kobe/Lebron, les clips Youtube de chats ninjas ou de bébés qui disent « Blood ! Not funny ! »,et enfin les soirées en fin de semaine, on réfléchit quand à la fin ?

samedi 23 janvier 2010

Up in the Air bande annonce

J'ai personnellement beaucoup aimé. Si la parole de l'évangile selon St Henri ne vous suffit pas, le film a déja été nommé aux Golden Globes et le sera très certainement aux Oscars.

jeudi 21 janvier 2010

Le début d'une nouvelle ère

Je vous avais promis une surprise il y a quelques jours (pour les 4 personnes qui suivent ce blog). Et bien la voici.

J'espère que c'est le début d'une longue aventure et que vous serez nombreux a en faire partie.

Je vous conseille d'inviter des amis. Parce qu'on ne va pas s'ennuyer.


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Communiqué de presse:

H7 Films tisse sa toile

La nouvelle maison de production ambitionne de porter le cinéma africain au premier plan

Yaoundé - Nouveauté dans le paysage cinématographique africain : la création de H7 Films par Henri Melingui.

H7 Films sera une maison de production de films africains basée à Yaoundé (Cameroun). En plus de financer et produire ses projets, elle en assurera également la distribution à travers le monde.

« Notre défi est de proposer des films originaux et innovants qui passionneront les cinéphiles et auxquels un public plus large pourra malgré tout s’identifier. », dit Henri Melingui.

L’entreprise fera d’internet le fer de lance de sa stratégie internationale. Ses films seront disponibles en Vidéo à la Demande simultanément sans aucunes restrictions territoriales.

Le public africain, n’ayant majoritairement pas accès au haut débit, pourra également avoir accès à ces films en DVD. De projections spéciales seront également organisées par le distributeur dans plusieurs villes d’Afrique francophone.

« Par l’intermédiaire de mon blog Quartier Boz'art , j’ai eu l’occasion de m’exprimer sur la disparition des salles, le piratage, et les faibles moyens financiers en Afrique. Je n’en reste pas moins convaincu que l’environnement actuel est malgré tout propice à un redécollage du 7e art sur le continent. L’essentiel est de rester créatif et flexible devant les obstacles qui se présentent», rajoute Melingui.

H7 Films compte déjà plusieurs projets en stade avancé de développement.

La nouvelle structure débutera officiellement ses opérations au cours du second semestre de l’année 2010.

lundi 18 janvier 2010

L'état du cinéma africain

Un article intéressant que j'ai trouvé sur http://ambenatna.over-blog.com/ et que j'ai voulu partager avec vous traitant de la faiblesse de l'activité de l'industrie africaine du cinéma.

Dans la même veine, j'avais posté en novembre Les salles de cinéma en Afrique

mardi 12 janvier 2010

Regarder un film: sport d'équipe ou sport individuel?



Rien ne vaut l’écran géant de plusieurs mètres. Impossible d’obtenir ailleurs l’atmosphère si particulière des salles obscures. Difficile d’obtenir un partage similaire d’émotions entre des inconnus regardant ensemble un film. Jusqu’à nouvel ordre le grand écran est le seul moyen de pleinement apprécier le travail des cinéastes. C’est également un excellent moment à passer entre amis. Et puis qui a oublié ces bons moments passés au fond d'une salle aux côtés de son ou sa copine/copain/femme/mari/partenaire civil(e)/concubin(e) (n’excluons aucun groupe social)?
Bref, les salles de cinéma, c’est génial.

Pour moi, par contre, les salles de cinéma ne sont pas mon mode favori de visionnage de film. Et ceci au grand dam de mes amis qui essaient de m’y entrainer chaque semaine que Dieu fait. Je préfère de loin le confort solitaire de mon ordinateur portable, plus même que celui de ma TV je dois dire. Quand il est vrai que cela peut s’expliquer par mes tendances misanthropes, voici 10 autres raisons justifiant ma préférence :

1. Vous avez déjà réussi à vous mettre d’accord avec un groupe d’amis au moment d‘aller voir un film ? Moi, non. Entre les fans de film d’action sans queue ni tête et ceux de comédies romantiques qui ne sont ni drôles, ni romantiques, aller au cinéma entre amis signifie bien souvent trouver un film "compromis" qui ne va satisfaire tout le monde qu’à moitié ou bien regarder le film défendu par votre ami dont la voix est la plus forte.

2. Parce que si vous avez une vie normale et relativement occupée, vous avez d’autres choses à faire que passer du temps dans les embouteillages à l’aller, faire la queue avant d’entrer dans la salle, regarder les publicités et les bande annonces, et repasser du temps dans les embouteillages sur le chemin du retour à la maison après avoir accessoirement regarder le film au programme.

3. Parce que vu le nombre de films que je regarde par semaine grâce à Netflix, s’il me fallait aller en regarder autant au cinéma, je préférerais tout aussi bien m’acheter une paire de sneakers Dior tous les mois plutôt que de dépenser une telle somme d’argent dans les salles.

4. Parce que ceux qui se plaignent des prix pratiqués par les commerçants arabes de leur quartier devraient jeter un coup d’œil aux prix des sodas et du pop-corn dans les salles.

5. Parce que j’ai des jus de fruits et des sandwiches chez moi et c’est meilleur pour la santé.

6. Parce que je n’ai plus besoin d’être au fond d’une salle obscure pour me retrouver seul avec ma copine. (vous pouvez insérez copain/femme/mari/partenaire civil(e)/ concubin selon votre situation, encore une fois n’oublions aucun groupe social)

7. Parce qu’il n’y a pas que les films qui viennent de sortir qui valent la peine d’être vus.

8. Parce qu’il y a tellement de bons films qui n’arrivent pas près de chez vous que ce serait dommage de les rater.

9. Parce que vous en avez marre de votre ami qui vous demande «Pourquoi il a fait ça ? » « Pourquoi elle lui a dit ça ? » alors que vous regardez un film pour la première fois, et que vous vous retenez de répondre « Et si tu la fermais juste une seconde, peut-être qu’on pourrait suivre le reste du film et comprendre pourquoi il a fait ça ? » pour ne pas le froisser.

10. Parce que personne ne vous dérange avec ses enfants en bas âge, sa toux tuberculeuse, ou sa corpulence de mammifère marin quand vous êtes seul devant votre écran TV ou votre ordinateur portable.

Bonus : Parce que les télévisions en 3D seront bientôt en magasins, et vous ne raterez donc rien d’Avatar et de la flopée de films dans la même veine qui vont suivre.

dimanche 10 janvier 2010

Black Dynamite bande annonce

Dans le plus pur style blaxpoitation ... À prendre au second degré évidemment.
Sortie le 13 janvier.

vendredi 8 janvier 2010

Les Barons bande annonce

Un film de Nabil Ben Yadir déjà sorti en Belgique qui arrive en France en Janvier. Avec une apparition d'Ebouard Baer en bonus, pour ceux qui aiment...

jeudi 7 janvier 2010

Nollywood: si ce n’est pas un signe, alors là…



Profitant des mes vacances récentes aux Cameroun, j’ai pu regarder des chaines de TV africaines (auxquelles je n’ai pas habituellement accès) diffusant des films et séries du continent, notamment les fictions produites par Nollywood.

Pour ceux qui ne le savent pas, Nollywood est le surnom de l’industrie cinématographique du Nigéria (je vous laisse deviner d’où vient le surnom), qui réalise un chiffres d’affaires d’environ 300 millions de $ par an et est également la 2e industrie mondiale en terme de production de films derrière l’Inde et devant les Etats-Unis avec 500 films par an environ d’après le classement des Nations Unies, un classement qui reste néanmoins assez discutable car les Etats-Unis produisent beaucoup plus de films qui ne voient jamais la lumière du jour (et ne sont ainsi pas comptabilisés).

Ce sont des films tournés en deux semaines sur support numérique pour des budgets le plus souvent compris entre 15000 et 25 000 dollars et vendus en DVD pour 2 ou 3$ sur les marchés de Lagos où les plus gros succès sont tirés jusqu’à près d’un demi-million d’exemplaires, ce qui représente des profits intéressants pour les investisseurs ayant sauté sur l’occasion.Un des bémols à cette success story, en dehors des difficultés liées au piratage (sujet qu’on abordera bientôt), c’est le ralentissement de la croissance de cette industrie qui n’arrive pas à gagner un public plus large. La principale raison est simple et sans équivoque : la qualité même des ces films.

Placements de caméras douteux, montage ne respectant pas la continuité spatio-temporel quand ils ne s’éternisent pas sur des scènes inutiles (qui a besoin de voir un personnage réaliser son créneau en temps réel ?), scénarios à tendance mélodramatique bourrés de clichés ou qui n’ont tout simplement ni queue ni tête, personnages qui ne prennent pas une seule ride et ne change pas de coiffure malgré un saut dans le temps de 20 ans, les défauts ne manquent pas dans beaucoup de ces productions dont le succès pourrait être trivialement expliqué par « des noirs ayant envie de voir d’autres noirs sur leurs écrans ».

La première bonne nouvelle à tirer de cette situation est que ce n’est pas un supposé manque de moyens financiers mais ce sont plutôt les mauvais choix en terme d’écriture, de réalisation et de montage qui expliquent le fait que les films de Nollywood sont de qualité inférieure à leurs homologues d’autres continents et n’arrivent pas à s’ouvrir à un plus grand public. L‘autre bonne nouvelle est que Nollywood est la preuve qu’il existe une demande pour des films du Continent, qu’il y a des gens qui se battent pour les réaliser et qu’ils devraient (inévitablement) s’améliorer avec le temps.

En espérant que cet exemple poussera les cinéastes, les producteurs et les financiers à travers l’Afrique (et surtout les expatriés) à s’activer pour que le cinéma africain rattrape son retard.

Pour avoir récemment vu Good Luck Chuck et Bride Wars sur Showtime et HBO, la barre n’est pas aussi haute qu’on peut le croire…